Cancer du rein 

Le cancer du rein se développe à partir des cellules rénales et représente environ 3 % des cancers chez l’adulte. Il est souvent asymptomatique à ses débuts, mais peut se manifester par des douleurs lombaires, la présence de sang dans les urines (hématurie) ou une masse palpable dans l’abdomen. Le diagnostic repose principalement sur l’imagerie médicale, notamment le scanner ou l’IRM.

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Quel type de traitement privilégier dans le cancer du rein ?

Pour les tumeurs rénales accessibles, la néphrectomie partielle est privilégiée. Cette intervention consiste à retirer uniquement la tumeur, en conservant le reste du rein, ce qui permet de préserver la fonction rénale et de réduire le risque d’insuffisance rénale.

L’utilisation de la chirurgie robot-assistée offre une précision accrue lors de l’ablation tumorale. Les avantages incluent :

  • Des incisions plus petites.
  • Une récupération post-opératoire plus rapide.
  • Une diminution des complications.

Les résultats oncologiques et fonctionnels de la néphrectomie partielle robot-assistée sont comparables, voire supérieurs, à ceux des approches traditionnelles.

Pour les tumeurs rénales inaccessibles à une chirurgie partielle, une néphrectomie totale doit être pratiquée en fonction des antécédents médicaux et de la fonction rénale globale.


Existe-t-il des alternatives conservatrices dans le traitement des cancers du rein ?

La radiothérapie stéréotaxique est une technique émergente dans le traitement du cancer du rein, bien qu’elle soit encore moins courante que la chirurgie ou les traitements thermoablatifs. Elle consiste à délivrer des doses de rayonnement très élevées de manière ciblée sur la tumeur, tout en épargnant les tissus sains environnants.

Cette méthode est particulièrement utile pour les patients inopérables en raison de :

  • Leur âge avancé.
  • Comorbidités importantes.
  • Un risque élevé lié à la chirurgie.

La radiothérapie stéréotaxique est non invasive et nécessite généralement 1 à 5 séances, avec un impact minimal sur la qualité de vie du patient. Les résultats préliminaires montrent une bonne efficacité locale et un contrôle durable des tumeurs rénales, même si des études à long terme sont encore nécessaires pour confirmer ces bénéfices.

Elle représente une option prometteuse dans les cas où les traitements chirurgicaux ou thermoablatifs ne peuvent être envisagés, tout en offrant une alternative sûre et efficace aux patients.


Les traitements thermoablatifs

Les traitements thermoablatifs, comme la cryoablation (utilisation de froid extrême) et la radiofréquence (chaleur intense), sont des options mini-invasives souvent réservées aux patients fragiles ou inopérables. Ces techniques, réalisées sous guidage radiologique, permettent de détruire la tumeur tout en minimisant les complications.

Les traitements conservateurs offrent de bons résultats oncologiques tout en réduisant les risques d’insuffisance rénale à long terme, ce qui les rend particulièrement adaptés aux patients inopérables présentant des comorbidités ou un risque de perte de fonction rénale.


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Si vous avez une suspicion de tumeur du rein, ou besoin d’accompagnement dans la prise en charge de votre tumeur du rein déjà diagnostiquée, n’hésitez pas à prendre rendez-vous directement sur Doctolib ou par téléphone au 01 30 75 63 01 (Osny) ou 01 81 80 04 26 (Paris).

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